Locmariaquer
Locmariaquer est une commune située au sud ouest du golfe du Morbihan. Les communes limitrophes sont Crac'h et Saint Philibert. Son nom vient du breton, loc (ermitage, monastère, lieu consacré à), maria (Marie) donc monastère dédié à Marie, puis Kaer (en vieux breton, ville ou lieu fortifié) fut rajouté lors de la disparition de la paroisse originelle au profit d'un territoire plus vaste. Locmariaquer compte environ 1700 habitants, ils sont nommés les locmariaquéroises et locmariaquérois.
Un peu d'histoire:
L'activité du territoire au néolithique fut important, de nombreux et magnifiques mégalithes en témoignent (voir photos plus bas). Durant l'époque vénète, un établissement y a été créé ainsi q'un port de commerce important. La conquête romaine vers -50 av JC n'affaiblira pas le développement de la cité, puisque des vestiges imposants ont été découvert comme des ruines d'un amphithéatre de plus de 5000 places!! (cimetière actuel), d'un temple, therme, des villas..., la ville se serait peut être appelé "Vindana Portus". Après la chute de Rome, ce sont les bretons qui investissent les lieux, marquant la région par leur culture et leur langue. Vers 854, le roi breton Erispoé fait don du territoire à l'abbaye de Redon. L'invasion normande ravage le pays à partir de 919. Au début du XIè siècle, la paroisse s'enrichit grâce aux dons de la seigneurie des Kaër à l'abbaye, c'est aussi à cette époque que les moines de Quimperlé vouent le lieu à Marie, lui donnant le nom breton de "Locmaria". Le territoire appartenant à la seigneurie de Kaër, Locmaria se transforma alors en locmaria Kaër. En 1548, Locmariaquer est détruit par une flotte anglaise comprenant 24 vaisseaux et 12 frégates. Après avoir pillé Hoedic et houat, les anglais attaquaient le bourg et emportaient tout ce qu'ils trouvaient de mieux tout en brûlant la majeure partie des maisons. Il n'y eut qu'un navire français qui se présenta devant cette flotte, il lutta avec acharnement avant d'être pris. Puis viennent les rochelais qu'une milice de plus de 3500 habitants refoulent à la mer. En 1665, il fut un moment question d'établir à Locmariaquer les chantiers de la compagnie des Indes, mais Colbert (Ministre de Louis XIV) donna la préférence à Port Louis et à sa rade dont les courants sont moins violents que ceux du golfe du Morbihan. Les anglais débarquent à nouveau vers 1761 durant la guerre de sept ans et y restent deux années. Locmariaquer est érigé en commune en 1790, elle englobait autrefois Saint-Philibert qui s'en détache au XIXè siècle. Les activités comme la pêche ou transports de marchandises contribuèrent à la richesse de la commune au XIXè, des centaines de navires alors profitèrent de l'anse abritée pour faire relâche avant de remonter les rivières d'Auray et de Vannes. Aujourd'hui Locmariaquer vit paisiblement en hiver et connait un afflux important de touristes l'été, de nombreux chemins de randonnées vous permettent de visiter cette très jolie commune.
Pratiquement tout le littoral morbihannais est jalonné de monuments mégalitiques dressés lors de la période néolithique (-5000 à -2000 av JC), comme à Carnac, Gavrinis, Arzon... Locmariaquer dispose d'un nombre important de ces bâtisses préhistoriques dont notamment le monumental menhir brisé (photo ci-dessous à gauche), sa taille à l'origine fut de 20m30 et pesait environ 350 tonnes. A proximité se trouve la table des marchands (photo ci-dessous à gauche), elle est constituée d'une chambre funéraire ainsi que d'une stèle décorée haute de 2 mètres, et le tumulus d'Er Grah, ou a été mis à jour des traces de foyers, de poteries. Cet ensemble fut à l'origine agrémenté de 18 autres dolmens démantelés curieusement peu aprés leur érection et réutilisés par la suite dans la construction d'autres dolmens et tumulus des environs. Ces trois monuments sont visibles sur le site des mégalithes situé à proximité du bourg, un musée ouvert à l'année vous explique l'histoire de ces incroyables bâtisseurs. Toutes ces constructions ont été classées monuments historiques en 1889.
Voici d'autres remarquables monuments néolithiques
Le Mané Rethual
Il est situé à proximité du site mégalithique. C'est une allée couverte menant à une vaste chambre. La dalle surplombant le batiment vient d'une construction antérieure, peut être celle du démantelement des dolmens expliqué dans le paragraphe ci-dessus.
non loin de la, vous trouverez le Mané Lud,
C'est un vaste ensemble constitué d'une tombe à couloir. L'originalité est qu'une habitation cotoie le monument.
En descendant plus au sud, s'érige le dolmen des pierres plates, il est constitué de deux chambes reliées par une allée coudée ou en équerre. Les parois sont couvertes de nombreuses gravures. Ce monument est un des plus récents de l'époque néolithique.
Plus à l'ouest, à la pointe de er Hourel, se trouve un monument homonyme. Il est composé de vestiges d'une tombe à couloir, de trois pierres verticales et d'une dalle de couverture effondrée. La position sur la grève est trompeuse, le niveau de la mer à cette époque était située six mètres plus bas qu'aujourd'hui et donc le rivage éloigné de plusieurs centaines de mètres. Ces bâtisses étaient donc construites sur des hauteurs. Er Hourel, par sa position et sa forme peut être comparé au dolmen de Pen Liosse situé sur l'île d'Arz.
Quelques lieux à visiter:
L'église Notre-Dame de Kerdro
Elle fut édifiée entre 1082 et 1120 par les moines de Quimperlé, elle a été modifiée au XVIIè et XVIIIè. Du bâtiment originel, il reste le carré du transept et le choeur, les deux ont été inscrits aux monuments historiques en 1925. Les vitraux actuels datent de 1960.
Chapelle Saint Michel
Elle se situe non loin de l'église de Notre-Dame. La chapelle a été construite par M.Robien, baron de Kaër en 1749. Celui-ci acquit l'ancienne chapelle bâtie ègalement au même endroit qu'un ancien temple gallo-romain dédié à Teutatis. L'autel et le retable de la chapelle date du XVIIIè. La chapelle accueille régulièrement des expositions d'artistes.
Chapelle saint Pierre
La chapelle date de 1172 et a été remaniée en 1925 et 1975. Elle aurait été construite à l'origine pour le repos des âmes naufragés, nombreux à cette époque. Elle se trouve au sud ouest de la commune au petit village de Saint Pierre Loperec.
Chapelle du Moustoir
Celle-ci est plus récente, sa date de construction est 1883, elle a été restaurée en 1925 et 1987. La chapelle est située au nord est de la commune au bord de la rivière d'Auray. Elle est dédiée à saint Gildas. La chapelle abrite la sépulture du Père Claude Philippe, prêtre réfractaire décédé en 1797.
Croix des fleurs
Elle est située au sud du bourg. La croix a été erigée au XVIIè. A priori, une procession pour la bénédiction des semences s'arrêtait au pied de cette croix. Chaque ferme apportait alors une partie du grain à semer qui après bénédiction était mélangé à l'ensemble des semences. Cela donnait l'assurance d'une récolte future abondante.
Port Navalo vu de Locmariaquer
Statue de la Vierge , Notre-Dame de Kerdro
La statue a été érigée sur les rochers à la pointe de Kerpenhir en 1962. Celle-ci a été scupltée dans le granit par Jules-charles Le bozec dés 1946 mais a séjourné auparavant pendant seize ans dans l'église Notre-Dame. La statue remplace une ancienne située au même endroit depuis 1883 mais détruite ainsi qu'un fort par les allemands durant l'occupation.
La statue évoque la légende de Notre-Dame de Kerdo "bon retour" en breton. La vierge serait apparue à cette endroit à un bateau de pêche franchissant l'embouchure du golfe, lui faisant signe de faire demi-tour. Rentré au port, l'équipage aurait ainsi échappé à une forte tempête qui aurait coulé d'autres navires.
Depuis 1988, une statue de saint Anne, mère de Marie, est érigée sur la pointe de Bilgroix à Arzon, de l'autre côté de l'entrée du golfe du Morbihan.
Port de Locmariaquer
Le port de Locmariaquer contient un emplacement plaisancier pouvant contenir 230 places et 455 mouillages (photo à gauche), et une cale (photo à gauche) réservée entre autre aux compagnies maritime du golfe du Morbihan.
Les huîtres
Les bancs naturels d'huîtres plates étaient nombreux à l'embouchure de la rivière d'Auray mais sépuisèrent petit à petit vers le milieu du XIXè. Sous l'impulsion de Napolèon III, fervent amateur du mollusque, l'étude de la culture de l'huître était lancée. Quelques années plus tard vers 1880 les premières concessions, en rivière d'Auray furent délivrées. Après 1927, Locmariacqer se spécialise surtout dans la reproduction et le demi-élevage. Marennes à côté d'Oléron mais aussi les Pays-bas et la Grande-Bretagne sont clients. L'industrie ostréicole est alors prospère: 350 à 400 personnes travaillent dans les chantiers et parcs. Mais, en 1973-1974, l'huître plate du golfe du Morbihan se trouve décimée, voire anéantie par deux parasites. C'est alors qu'est introduite la culture de l'huître creuse d'origine japonaise "Crassostrea gigas". Celle-ci dans le golfe a su acquérir une saveur spécifique. Aujourd'hui, l'élevage de l'huître plate se fait essentiellement en baie de Quiberon, mais elle revient progressivement localement aprés des années noires. Locmariaquer comporte actuellement 21 entreprises ostréicoles produisant chaque année environ 3000 tonnes d'huîtres. vous pouvez les déguster en direct parmi les nombreuses cabanes à huîtres comme celle sur la photo de droite.
La fête de l'huître de Locmariaquer se déroule traditionnellement l'avant dermier dimanche d'aoüt.
Moulin de Coët Corzo
L'édifice se situe au nord est de la commune, à l'entrée de l'étang de Coet Corzo et date du XVIè, il a changé plusieurs fois de propriétaire. Le moulin a été exploité jusque dans les années soixante.
Anse du Toul Keun et digue de Breneguy
L'anse se trouve dans le sud de la commune. C'est un abris naturel pour certains bateaux. A côté vous trouverez la digue de Breneguy qui permet le maintien du marais du même nom. Cette jolie digue vous permettra de rejoindre à pied la pointe er hourel pour une agréable balade sur la côte de Locmariaquer. La digue date du XIXè et est reconstruite au XXè.
Locmariaquer dispose de très belles plages.
A l'est la plage de valy La grande plage au sud
La plage saint Pierre à l'est Blockaus joliment décoré sur la plage saint Pierre
Voir Sources
NOYALO
Noyalo est une commune du Morbihan (56) située au sud-est de Vannes, et à l'est du golfe du Morbihan. Son nom viendrait d'un pluriel breton noialou lui-même issu d'un mot gaulois novioialon qui signifierait "la nouvelle clairière", dont Noyalo serait "la terre nouvellement défrichée". Noyalo compte environ 800 habitants nommés les noyalaises et noyalais.
Un peu d'histoire:
L'occupation du territoire de Noyalo remonte à la plus haute antiquité, en témoignent les stèles de l'âge du fer (que je n'ai pas trouvées :-() et les tronçons de la voie romaine Nantes-Vannes avec son raccordement vers Port-Navalo. Les bretons se sont installés vers le Viè siècle. Au début du deuxième millénaire, Noyalo est séparé de Surzur et, vers 1450, les revenus de la paroisse sont affectés aux chanoines de Vannes pour l'entretien de la psalette qui fournit des enfants de choeur pour les offices de la cathédrale. Au début de la révolution française, Noyalo devient commune à part entière, mais celle-ci ne l'aura pas épargnée: l'église a été pillée, ses cloches enlevées. Le recteur Joseph Eon qui refusa le serment prescrit par la constitution civile du clergé s'est exilé en Espagne en septembre 1792 et n'a retrouvé sa paroisse qu'en octobre 1802. La paroisse du Hézo fût rattachée à Noyalo, brièvement en 1808. En 1891 la population était de 380 habitants.
Quelques lieux à découvrir:
L'église saint Anne
Croix de la chapelle Notre Dame de Recouvrance
Vous trouverez cette croix au carrefour des routes de Surzur et de Sarzeau. C'est une croix en fer forgé, assez exceptionnelle dans le Morbihan, qui rappelle le souvenir de la chapelle Notre Dame de Recouvrance établie au même endroit et rasée en 1874. Cette croix est l'oeuvre de Monsieur Lussiez, résidant autrefois à Noyalo et artisan serrurier à Vannes.
Croix du cimetière
Elle se trouve au milieu du cimetière de Noyalo, elle date du XIXè. Elle remémore le souvenir d'une des dernières exactions des chouans, celle-ci s'est déroulée le 27 mai 1815. Une vingtaine de chouans, embusqués dans les maisons du pont de Noyalo, empêchèrent alors une colonne militaire de passer, pour se rendre dans la presqu'île de Rhuys. La croix porte le coeur vendéen.
La fontaine route de Surzur
Cette fontaine est érigée sur le côté droit de la route de Surzur, elle porte sur son linteau très aplati la date de 1760. C'est un édifice quadrangulaire à deux colonnes à chapiteaux qui supportent un dôme assez court, de facture comparable à ceux de Surzur ou du Hézo.
La fontaine Guéhec
Elle est située au sud-ouest de la commune sur un emplacement très agréable qui comprend également un lavoir restauré. La fontaine Guéhec date de 1869. Sa structure est également comparable à la fontaine de la route de Surzur.
Le moulin à marée de Kerentrech
Le moulin est le bâtiment le plus connu de Noyalo car le plus vu via départementale reliant Vannes à la presqu'île de Rhuys. Celui-ci a été construit à l'entrée de l'étang naturel de Noyalo. Une première trace de son existence est précisée par un acte de vente du 26 avril 1460. Pendant plusieurs siècles son activité a été importante, équipé de deux roues extérieures et fonctionnant avec le flux et le reflux de la marée. Le moulin de Noyalo est cité par Dubuisson-Aubenay dans son itinéraire de 1936: "Les charrois vont passer une digue ou chancée à pont et moulins qui est fort étroite, et s'appelle passage de Noyalo." Le lieu-dit "Kerentrech" signifie "Village du passage". On trouve ce type de moulin dans plusieurs points du littoral morbihannais, car il apportait grâce aux marées des revenus réguliers et lucratifs à leurs propriétaires. Le moulin est arrêté définitivement en 1923. Progressivement, il est laissé à l'abandon et est détruit en 1962 lors de l'élévation de la digue pour créer l'étang actuel. C'est en 1990 que la décision est prise par le conseil municipal de le reconstruire et au cours de 1991, il est rebâti sur ses fondations d'origine avec une architecture sans doute plus proche du moulin originel.
Route de noyalo
Cette route (D-780) plus rapide pour rejoindre Vannes à la presqu'île de Rhuys a été construite dans les années soixante sur l'ancienne entrée de l'étang de Noyalo aprés l'élévation de la digue pour créer l'étang actuel. Si bien qu'entre le pont ou se trouve le moulin et la route nous trouvons un mini étang avec un ponton devenu complètement inutile.
Île du château ou Inizen
Noyalo compte une île dans le golfe du Morbihan, cette île n'en est plus vraiment une car vous pouvez vous y rendre à pied par l'intermédiaire d'une digue. Cette presqu'île se trouve à l'ouest de la commune. Pour y accéder il vous faut vous rendre dans le lieu-dit de l'Île où vous trouverez de magnifiques bâtisses datant du XVIè et du XVIIè.
L'étang de Noyalo
L'île d'Arz
L'île d'Arz est une commune située dans le golfe du Morbihan (56) à 6 km de Vannes et environ 20 minutes en bateau du continent. L'île d'une forme étoilée se trouve à l'Est de l'île aux Moines. Sa superficie est est de 330 hectares. Son nom signifierait île de l'ours en vieux celte, art (art insula, ancien nom de l'île, mélange de celte et de latin) se serait transformer en arzh avec l'arrivée des bretons. Beaucoup de communes aux alentours portent le suffixe "Arz", Arzon, Arzal etc... Le nom actuel de la commune en breton est enez Arh. Sa population est d'environ 250 habitants, ils se nomment les Ildaraises et les Ildarais.
L'île d'Arz était peuplée dès l'époque préhistorique comme en atteste la présence de nombreux monuments en plusieurs points de l'île dont le dolmen de la pointe de Pen Liousse (voir photo à droite). Les romains ont par la suite investi les lieux interessés par la fertilité des terres, puis les bretons sont arrivés vers le Vè. En 1008, le Duc Geoffroy de Bretagne fait don de la moitié Sud de l'île à Saint Félix, abbé de Rhuys, les moines y batissent alors un prieuré et l'église Notre Dame qui sert de paroisse. Le moines font venir des colons pour la majorité de la Presqu'île de Rhuys. En 1033, Alain III, Duc de Bretagne, fonde un second prieuré pour l'abbaye féminine Saint-Georges de Rennes à laquelle il donne la moitié nord de l'île. Ces deux prieurés exercent leurs droits de haute, moyenne et basse justice sur les habitants de leur fief respectif et possèdent leur moulin, ce qui est source de nombreux procès entre les îliens et les religieux. Vers 1500, l'abbaye de Saint Georges acquit une partie des terres de Notre Dame. En 1790, Arz devenait une commune et ce fut la fin de la domination éclésiastique sur l'île. Depuis la fin du XVIIIè jusqu'au début du XXè, l'île d'Arz vécut principalement de l'activité maritime, les hommes servaient dans la marine et ont contribué à la prospérité du commerce vannetais d'où le surnom de l'île aux capitaines, les femmes restaient sur l'île pour cultiver la terre. Au plus fort de cette période l'île comptait plus de 1200 habitants dans la deuxième partie du XIXè. Aujourd'hui, l'île vit majoritairement du tourisme et compte 260 habitants l'hiver et plus de 2500 personnes l'été!! Le nombre de visites atteint les 200 000 pendant l'été. L'île propose de magnifiques sentiers côtiers qui vous feront admirer les beautés du golfe du Morbihan. Mais il existe également d'autres activités comme l'ostéicultures et agricole ou de jeunes producteurs sont venus s'installer au début des années 2012 pour y promouvoir la culture bio. La fameuse école de voile les Glénans posséde également une installation sur l'île.
L'église date du XIè mais a été rebâtie en 1396, puis plusieurs fois restaurée dont la dernière en 1990. Son clocher a été abbatu par une violente tempête en 1900, mais reconstruite depuis. Le bâtiment possède douze chapiteaux sculptés datant du XIIè. L'actuel choeur et chevet datent de 1553. L'église est classée monument historique depuis 1962.
Le Prieuré
La première fondation date de 1008, Saint Félix, alors Abbé de Rhuys ordonne sa construction. La bâtisse a été reconstruite au XVIIè. Le prieuré fut sécularisé durant la révolution, jusqu'a devenir aujourd'hui , la mairie et l'école del'lîle. Le bâtiment est classé monument historique en 1979.
Photos du bourg de l'île d'Arz et ses rues étroites.
Croix datant de 1927 située à l'entrée Ouest du bourg.
Maisons de marins
Les anciennes demeures sont particulierement bien conservées sur l'île d'Arz. Ces maisons sont du même style que celles de Séné et de la presqu'île de Rhuys. La maison ci-dessus date du XVIIè et est située au jolie village du Penero au Nord de l'île.
L'île d'Arz dispose de plusieurs plages, dont celle du brouhel, de Kerolan, de la fontaine de la Veria (photo à gauche) ou est située la seule fontaine d'eau douce de l'île et celle du Rudevent (photo à droite).
Après avoir passé la plage de Rudevent, vous pouvez apercevoir l'ancien emplacement des marais salants (photo à gauche), puis vous vous engagerez sur la presqu'île de Bilihervé à l'Est de l'île. A cet endroit les habitations y sont plus rares. Vous ne trouverez qu'un hameau qui était un ancien manoir du XVIIIè avant de devenir une ferme et aujourd'hui le centre de vacances des orphelins des douanes qui est en fait un centre de voile. Le chemin de randonnée est très agréable (photo à droite) d'ou vous pourrez apercevoir les îles Hur, Godes et la presqu'île de Rhuys en arrière plan.
Piren Mouchiouse
Ilur est la deuxième plus grande île apres l'île d'Arz. Sa superficie est de 41 hectares. Ilur est située au Sud de l'île d'Arz. Il est attesté que Ilur fut une paroisse après l'arrivée des breton au Vè, le niveau de la mer étant plus basse a cette époque, Ilur était donc rattachée à la presqu'île de Rhuys. Devenu une île du à la montée des eaux, Sarzeau remplaça Ilur comme paroisse et en 1615 l'île d'Arz annexa Ilur. En 1790, Ilur faisait partie intégrante de la commune de l'île d'Arz. A la fin du XIXè, une vingtaine de personnes peuplait l'île, aujourd'hui seul une personne reste à l'année pour entretenir l'île et son hameau.. Aux beaux jours, des moutons viennent brouter en toute quiétude les 27 hectares de prairies naturelle. Un pardon a lieu le premier dimanche du mois d'août avec une messe pour les marins. BretagneSite.com mettra en ligne bientôt des photos de Ilur ainsi que de son hameau.
Ilur












LOCMINE
Locminé se situe dans le département du Morbihan (56) à 29 km au Nord de Vannes. La commune est entourée de celles de Moréac, Bignan, Moustoir-Ac et Plumelin. Locminé est peuplée d'environ 4300 habitants. Ils se nomment les locminoises et locminois.
Un peu d'histoire:
Au VIè, Saint Colomban, futur abbé de Luxeuil fondait un monastère sur le territoire. Un siècle plus tard, des disciples de Saint Gildas de Rhuys érigèrent l'abbaye de Saint-Sauveur dit abbaye de Moréac. Le nom de Loc Menech fut donné à cet emplacement, ce nom breton désigne (le lieu des moines). Du XIè au XIVè, plusieurs petits monastères prennaient le préfixe de Loc d'où aojourd'hui le nombre important de nom de villes ou villages en Bretagne commençant par Loch ou Loc. Le nom actuel de Locminé était institué au XVIè. Mais revenons à des temps plus ancien, suite à la visite de Louis le Débonnaire en 818, les moines de Locminé suivirent la règle de Benoît ou l'office divin prenait une place importante mais pas exagérément lourd, notamment elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme la règle de Saint Colomban. L'abbaye est attaquée et détruite par les normands vers 920. En 1008, Félix, moine de Fleury reconstruit l'abbaye de Saint Gildas de Rhuys et celle de Saint-Sauveur sous ordre du Duc Geofroy 1er. Après le devoir accompli, Félix s'installait à Saint Gildas de Rhuys et conservait celle de Locminé comme simple prieuré, elle le restera jusqu'en 1791. Durant le XIè, de nombreuses maisons s'édifièrent autour de l'abbaye et formèrent un bourg d'où la nécessité (vu la croissance démographique) d'ériger Locminé en paroisse au détriment de Moréac et de Plumelin qui se partegaient jusque là tout le territoire. Quelques siècles plus tard, François Ier rendait visite à la paroisse en septembre 1518. D'octobre 1633 à janvier 1634, la peste ravageait le territoire et Locminé perdit un sixième de la population. Au XVIIIè, la majorité de la population était composée de paysans cultivateurs et d'artisants. Au début de la révolution française, Locminé était devenu une commune dont le territoire de Moustoir-Ac fut séparée. La chouannerie fut importante aux alentours de Locminé d'où l'installation d'une garnison républicaine dans le commune. Lors de la seconde guerre mondiale, Locminé et ses environs connurent de nombreux actes de résistance. En 1944, voulant "nettoyer Locminé" aprés l'attaque du maquis de Saint Marcel, les allemands transportèrent une cinquantaine de prisonniers de Vannes au fort de Penthièvre à Saint Pierre Quiberon, ces derniers furent malheureusement exécutés, dont 25 d'entre eux étaient originaires de Locminé. Lors de son histoire, Locminé a toujours eu un commerce d'une grande vitalité du aussi à son emplacement entre deux importants axes (Vannes-Saint Brieuc et Lorient-Rennes). Depuis les années 60, Locminé s'est industrialisé dans les secteurs du bâtiment et de l'agroalimentaire, le commune a toujours été le pays des marchands de bestiaux qui devaient portés sûrement à l'époque de la maillette sous leurs souliers :-)( référence à la chanson populaire "les gars de Locminé").
Quelques lieux à visiter:
L'église Saint Sauveur:
Cette église originale date de 1976, elle est l'oeuvre de l'architecte nantais Maurice thomas. Aujourd'hui, il n'existe plus aucune trace de l'église paroissal du VIIè ainsi que de l'église du XIè. Un autre bâtiment a été édifié au XVIIè, peut être au même emplacement que ces deux dernières. L'édifice du XVIIè a été restauré maintes fois dont en 1924 et 1925. Une nouvelle restauration devait avoir lieu dans les années soixante dix mais vu l'ampleur et le coût des travaux, l'abbé Landrin, député maire de l'époque, décidait après différents examens, la démolition de celle-ci et de la remplacer par une nouvelle. Toutefois, les façades Nord et Sud de l'église du XVIIè furent conservées, d'où l'originalté du bâtiment actuel qui note un beau mariage entre la modernité et l'ancien. Dans l'actuelle église, se trouve le vitrail de Saint Colomban qui ornait l'ancienne.
La chapelle Notre Dame Du Plasquer:
La chapelle date du XVIè, elle est située au centre ville, à l'emplacement d'un ancien lieu de prière. Pendant la révolution, elle a été utilisée comme dépôt matériel ainsi que de temple décadaire, c'est à dire une sorte de culte républicain instaurée aprés l'abolition de la réligion catholique. La chapelle a échappée à la destruction au début du XXè.
L'ancien prébystère:
Le bâtiment date du XVIIIè, il est situé au Sud Est de l'église actuel. La date de 1760 est gravée sur la façade. Il ne s'agit pas du prébystère primitif dont on ne sait ou était l'emplacement. Cette bâtisse fut une des plus belles de la ville, et le maire en 1807 installa le curé et une école dans ce bâtiment, d'où le nom d'ancien prébystere.
Vestiges de l'ossuaire:
Attenant à l'ancienne église, elles furent démontées lors de la destruction de cette dernière. Ce n'est qu'en 1988 qu'elles ont été réinstallées dans le cimetière de Locminé.
Le calvaire de la Vrai Croix
Cette magnifique croix celtique a été érigée au XXè en lieu et place d'une ancienne chapelle portant le même nom. Cette chapelle a été construite au XVIIè et détruite en 1937.
Calvaire du Pont du Chat:
Ce calvaire date du XVIè, elle servait de borne. Les personne se rendant de Locminé à se savait sur le bon chemin en voyant ce calvaire. Sur le calvaire, nous pouvons apercevoir l'inscription "Spes Unica" qui signifie unique espérance"
Les deux calvaires dits du petit prêtre:
Les deux calvaires se trouvent sur la route de Baud. Elles datent de 1799, elle ont été érigés en mémoire d'un jeune prêtre nommé Jean-Marie Le Dastumer assassiné durant la révolution française.
La fontaine Saint Colomban:
La fontaine se trouve au centre ville sur la place Joseph-Richard. Le monument date de 1631, il est aussi nommé "Fetan guen" en breton, c'est à dire fontaine blanche. La fontaine abrite une statue de Saint Colomban. Saint Colomban ou Colomban de Luxeuil est né en Irlande à Nevan en 540. Il a débarqué prés de Saint Malo en 570, par la suite, il fonda un monastère à Locminé, puis il partit évangilisé les populations campagnardes de la Gaule, d'Allemagne, Helvetie et Italie en manque de repère après les troubles survenus par les différentes invasions. Dans ces nombreuses pélégrinations, Saint Colomban instaure dans chaque monastère les règles de Saint Colomban qui sont assez strictes. Saint Colomban est le patron de Locminé et le vatican l'a également intronisé comme le Saint patron des motocyclistes. Il mourut en Italie à Bobio en 615.
La fontaine du square Placide-Kerrand:
La fontaine est située à l'entrée Sud de la commune. Elle date du XIXè. La fontaine est érigée à l'emplacement d'une ancienne chapelle qui datait du XVIIé.
Atelier Jean:
C'est de cet atelier qu'étaient fabriquées toutes les écluses lors de la construction du canal de Nantes à Brest dans la première moitié du XIXè. Elles étaient ensuite acheminées en charette jusqu'a leur destination.
La butte de Guistinis ou Quistinic:
La butte se situe au Sud de Locminé à la limite de la commune de Moustoir-Ac. Au moyen-âge, elle faisait office de butte féodal, mais tous les vestiges ont aujourd'hui disparu. De nos jours, elle permet aux habitants de Locminé de s'adooner aux joies de la randonnée et du VTT.
Page 1 sur 4